(FR)
Nous sommes début novembre, je me lève tôt pour aller capturer les premières
images malgré la pluie qui ne cesse depuis des jours et qui m’empêche
d’avancer. Soudainement, un petit rayon de lumière apparait et me motive à
prendre avec moi ma chambre folding 4x5, mes films chargés et mon vélo.Je commence à regarder les 6 caravanes pour m’inspirer et je décide de partir
à la rencontre de ces lieux oubliés.
De retour chez moi, je reviens avec quelques images invisibles et latentes
prêtes à être révélées. Je m’immerge dans le noir profond et je commence le
dévoilement des images. Mon cœur palpite d’impatience. Les premières images
apparaissent, je suis émerveillé et en même temps dubitatif.

Dans l’obscurité douce du laboratoire et des lumières rouges, nait l’art du
tirage argentique, où chaque immersion dans les bains chimiques dévoilent les
nuances entre le blanc et le noir, transformant le négatif en une image
imprégnée d'histoires capturées par la magie de l'argent sur le papier.
Un grand merci à GrandAngoulême et au Sentier Métropolitain de GrandAngoulême
pour la réalisation de ce projet. Merci également à Lelabophoto et à la
Fabrique Pola de Bordeaux de m'avoir prêté leurs espaces pour la réalisation
des tirages. Je tiens également à exprimer ma gratitude au Pays d’Art et
d’Histoire pour m'avoir fourni des informations sur les différents lieux et
avoir rédigé les légendes de mes photos.

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(eng)
It’s early November, and I wake up early to capture the first images despite the relentless rain that has been hindering my progress for days. Suddenly, a small ray of light appears, motivating me to take my 4x5 folding camera, loaded films, and my bike. I start observing the six caravans for inspiration and decide to explore these forgotten places.Back home, I return with a few invisible and latent images ready to be revealed. I immerse myself in the deep darkness and begin the unveiling of the images. My heart races with anticipation. The first images appear; I am both amazed and uncertain.
In the soft darkness of the darkroom and the red lights, the art of silver printing is born, where each immersion in the chemical baths reveals the nuances between black and white, transforming the negative into an image imbued with stories captured by the magic of silver on paper.
A big thank you to GrandAngoulême and the Sentier Métropolitain de GrandAngoulême for making this project possible. I would also like to thank Lelabophoto and La Fabrique Pola in Bordeaux for lending me their spaces for the production of the prints. I also want to express my gratitude to the Pays d’Art et d’Histoire for providing me with information about the various locations and for writing the captions for my photos.

Lien pour voir la cartographie des photographies : 
CARAVANE 1
Camp des Molines (Angoulême) Le camps des Molines était un « centre de stationnement » visant à sédentariser les Tsiganes. Il fut en activité de 1973 à 1984. Quelques 350 familles y stationnèrent. Parmi elles, certaines avaient déjà été internées de force au camp des Alliers d’Angoulême, suite à l’interdiction de circulation des nomades prise en 1940 pour toute la durée de la guerre.
Camp des Molines (Angoulême) Le camps des Molines était un « centre de stationnement » visant à sédentariser les Tsiganes. Il fut en activité de 1973 à 1984. Quelques 350 familles y stationnèrent. Parmi elles, certaines avaient déjà été internées de force au camp des Alliers d’Angoulême, suite à l’interdiction de circulation des nomades prise en 1940 pour toute la durée de la guerre.
Ile aux Vaches (Angoulême) Cet îlot de 5 hectares fait partie de la dizaine ponctuant le cours du fleuve Charente à Angoulême. Longtemps zone de pâturage, l’île de la Canteau (du nom d’une ancienne propriétaire) devint l’Île aux Vaches à partir de 1890 : là était parqués les bovins destinés aux abattoirs de Montauzier implantés de l’autre côté de la rive. Propriété de la ville d’Angoulême, l’île est accessible aux promeneurs.
Ile aux Vaches (Angoulême) Cet îlot de 5 hectares fait partie de la dizaine ponctuant le cours du fleuve Charente à Angoulême. Longtemps zone de pâturage, l’île de la Canteau (du nom d’une ancienne propriétaire) devint l’Île aux Vaches à partir de 1890 : là était parqués les bovins destinés aux abattoirs de Montauzier implantés de l’autre côté de la rive. Propriété de la ville d’Angoulême, l’île est accessible aux promeneurs.
Papeteries Saint-Michel (Saint-Michel) A proximité du pont de Basseau (1895) et face à l’écluse aménagée au XVIIIe siècle se trouve l’une des dernières usines à papier en fonctionnement sur le territoire de GrandAngoulême. Aujourd’hui spécialisée dans les cartonneries, l’usine a été fondée vers 1850 par la famille Laroche-Joubert à l’emplacement d’un ancien moulin à blé.
Papeteries Saint-Michel (Saint-Michel) A proximité du pont de Basseau (1895) et face à l’écluse aménagée au XVIIIe siècle se trouve l’une des dernières usines à papier en fonctionnement sur le territoire de GrandAngoulême. Aujourd’hui spécialisée dans les cartonneries, l’usine a été fondée vers 1850 par la famille Laroche-Joubert à l’emplacement d’un ancien moulin à blé.
Piscine Montauzier (Angoulême)  De nombreux Angoumoisins apprirent à nager dans ce bassin couvert entre 1975 et 2002. À cette date, l’ouverture du centre nautique Nautilis, entraina sa désaffectation ainsi que celle des deux autres bassins d’Angoulême : Ma Campagne (couverte) et Bourgines (piscine d’été). La piscine de Montauzier avait été creusée à l’emplacement des anciens abattoirs du même nom qui fonctionnèrent de 1893 à 1969.
Piscine Montauzier (Angoulême) De nombreux Angoumoisins apprirent à nager dans ce bassin couvert entre 1975 et 2002. À cette date, l’ouverture du centre nautique Nautilis, entraina sa désaffectation ainsi que celle des deux autres bassins d’Angoulême : Ma Campagne (couverte) et Bourgines (piscine d’été). La piscine de Montauzier avait été creusée à l’emplacement des anciens abattoirs du même nom qui fonctionnèrent de 1893 à 1969.
CARAVANE 2
Ancienne voie Ferrée (Gond-Pontouvre) Le chemin de Chaumontet emprunte un petit pont surplombant la voie ferrée Angoulême-Limoges ouverte en 1875 et suspendue depuis 2018. L’embranchement visible à gauche de la photo desservait la minoterie des « Grands Moulins de Bourlion » devenue « Grande Semoulerie de l’Ouest » désaffectée depuis 2009. Le développement de cette entreprise, depuis la fin du XIXe, siècle contribua à l’essor industriel et économique de la commune et de sa région.
Ancienne voie Ferrée (Gond-Pontouvre) Le chemin de Chaumontet emprunte un petit pont surplombant la voie ferrée Angoulême-Limoges ouverte en 1875 et suspendue depuis 2018. L’embranchement visible à gauche de la photo desservait la minoterie des « Grands Moulins de Bourlion » devenue « Grande Semoulerie de l’Ouest » désaffectée depuis 2009. Le développement de cette entreprise, depuis la fin du XIXe, siècle contribua à l’essor industriel et économique de la commune et de sa région.
Bâtiment 87 (1) (Ruelle sur Touvre) Au cœur de la zone d’aménagement concertée des Seguins et Ribéreaux s’élève le « Bâtiment 87 » aujourd’hui désaffecté. Il a été construit en 1923. Sa qualité architecturale et esthétique est indéniable, notamment le pignon principal et la façade nord donnant sur la Touvre, très travaillés et largement vitrés.
Bâtiment 87 (1) (Ruelle sur Touvre) Au cœur de la zone d’aménagement concertée des Seguins et Ribéreaux s’élève le « Bâtiment 87 » aujourd’hui désaffecté. Il a été construit en 1923. Sa qualité architecturale et esthétique est indéniable, notamment le pignon principal et la façade nord donnant sur la Touvre, très travaillés et largement vitrés.
Bâtiment 87 (2) (Ruelle sur Touvre) La ZAC Seguins et Ribereaux est située de part et d’autre de la Touvre. Seuls les bâtiments patrimoniaux ont été conservés et sont en attente comme les 1600 m2 du « bâtiment 87 » d’une nouvelle affectation professionnelle. La Fonderie de Ruelle fut fondée en 1753 et installée en bord de la rivière pour fabriquer les canons destinés à la Marine Royale, acheminés jusqu’au port de Rochefort. Aujourd’hui « Naval Group » (ex-direction des Constructions navales), poursuit ses missions industrielles.
Bâtiment 87 (2) (Ruelle sur Touvre) La ZAC Seguins et Ribereaux est située de part et d’autre de la Touvre. Seuls les bâtiments patrimoniaux ont été conservés et sont en attente comme les 1600 m2 du « bâtiment 87 » d’une nouvelle affectation professionnelle. La Fonderie de Ruelle fut fondée en 1753 et installée en bord de la rivière pour fabriquer les canons destinés à la Marine Royale, acheminés jusqu’au port de Rochefort. Aujourd’hui « Naval Group » (ex-direction des Constructions navales), poursuit ses missions industrielles.
Bords de la Touvre (Touvre) La Touvre, longue de moins de 12 kilomètres, est un affluent de la Charente. Ses sources sont formées de quatre résurgences : Le Bouillant, Le Dormant, La Font Lussac et La Lèche. Son débit très important (moyenne annuelle de 13m3/s) a assuré la navigabilité sur la Charente à partir de la confluence avec le fleuve et permis l’implantation de nombreux moulins, papeteries ainsi que la Fonderie de Ruelle. Sa température, invariable entre 8 et 12 degrés, en fait également un paradis pour les pêcheurs de truite.
Bords de la Touvre (Touvre) La Touvre, longue de moins de 12 kilomètres, est un affluent de la Charente. Ses sources sont formées de quatre résurgences : Le Bouillant, Le Dormant, La Font Lussac et La Lèche. Son débit très important (moyenne annuelle de 13m3/s) a assuré la navigabilité sur la Charente à partir de la confluence avec le fleuve et permis l’implantation de nombreux moulins, papeteries ainsi que la Fonderie de Ruelle. Sa température, invariable entre 8 et 12 degrés, en fait également un paradis pour les pêcheurs de truite.
CARAVANE 3
Ancienne carrière (1) (Vallée de l’Anguienne) Les carrières creusées par l’homme dans la vallée de l’Anguienne ont permis la construction de la plupart des maisons et monuments de la ville d’Angoulême et de ses environs avant la généralisation de la production du béton. La pierre calcaire dite « d’Angoulême » extraite de niveaux datant du Mésozoïque (ère secondaire) se caractérise par sa blancheur et la présence de très nombreux fossiles marins.
Ancienne carrière (1) (Vallée de l’Anguienne) Les carrières creusées par l’homme dans la vallée de l’Anguienne ont permis la construction de la plupart des maisons et monuments de la ville d’Angoulême et de ses environs avant la généralisation de la production du béton. La pierre calcaire dite « d’Angoulême » extraite de niveaux datant du Mésozoïque (ère secondaire) se caractérise par sa blancheur et la présence de très nombreux fossiles marins.
Ancienne carrière (2) (Vallée de l’Anguienne) La rivière Anguienne, longue de 13 kilomètres, prend sa source à Dirac. Elle se jette dans la Charente à Angoulême. Son cours, étroit, est bordé de falaises calcaires qui furent très tôt utilisées par les populations (habitats troglodytiques, carrières). La plupart des carrières furent reconverties dans le courant du XXe siècle en champignonnières dont l’exploitation a aujourd’hui cessé.
Ancienne carrière (2) (Vallée de l’Anguienne) La rivière Anguienne, longue de 13 kilomètres, prend sa source à Dirac. Elle se jette dans la Charente à Angoulême. Son cours, étroit, est bordé de falaises calcaires qui furent très tôt utilisées par les populations (habitats troglodytiques, carrières). La plupart des carrières furent reconverties dans le courant du XXe siècle en champignonnières dont l’exploitation a aujourd’hui cessé.
Château d’eau (Soyaux- Champ de Manœuvres) Le château d’eau se dresse à l’extrémité orientale du Champ de Manœuvre, cité HLM construite au début des années 1960. Le nom de la cité est lié à l’histoire militaire d’Angoulême. Depuis les années 1870, ces 38 hectares de terres alors incultes étaient utilisés par les régiments basés dans la ville proche pour effectuer leurs manœuvres. Après la guerre de 1914-1918, c’est là que vinrent s’entrainer les premiers chars d’assaut.
Château d’eau (Soyaux- Champ de Manœuvres) Le château d’eau se dresse à l’extrémité orientale du Champ de Manœuvre, cité HLM construite au début des années 1960. Le nom de la cité est lié à l’histoire militaire d’Angoulême. Depuis les années 1870, ces 38 hectares de terres alors incultes étaient utilisés par les régiments basés dans la ville proche pour effectuer leurs manœuvres. Après la guerre de 1914-1918, c’est là que vinrent s’entrainer les premiers chars d’assaut.
Tour (Soyaux- Champ de Manœuvres) La construction de la cité du Champ de Manœuvres entre 1955-1965 s’inscrit dans la période dite « de la construction des grands ensembles » offrant aux résidants des conditions sanitaires et de confort optimales. Le quartier s’organise autour d’une place principale rectangulaire. Les immeubles construits perpendiculairement aux voies sont séparés par des espaces verts ou récréatifs. Les bâtiments sont en béton et pierre calcaire de Sireuil (Charente). Le quartier a bénéficié d’une opération de renouvellement urbain (ORU) achevée en 2018.
Tour (Soyaux- Champ de Manœuvres) La construction de la cité du Champ de Manœuvres entre 1955-1965 s’inscrit dans la période dite « de la construction des grands ensembles » offrant aux résidants des conditions sanitaires et de confort optimales. Le quartier s’organise autour d’une place principale rectangulaire. Les immeubles construits perpendiculairement aux voies sont séparés par des espaces verts ou récréatifs. Les bâtiments sont en béton et pierre calcaire de Sireuil (Charente). Le quartier a bénéficié d’une opération de renouvellement urbain (ORU) achevée en 2018.
CARAVANE 4
Abbaye Notre-Dame de la Couronne (La Couronne) L’abbaye Notre-Dame de La Couronne  fut fondée en 1118 sur une petite éminence rocheuse, « La Coronella », au cœur des marais. Ses ruines majestueuses, où se rencontrent styles roman et gothique, témoignent de sa prospérité à l’époque médiévale. Elle accueillit  jusqu’à une cinquantaine de chanoines réguliers de l’ordre de Saint Augustin. Après avoir servit de carrière de pierre au début du XIXe siècle, l’abbatiale fut classée au titre des Monuments historiques  en 1904. La protection fut étendue à l’ensemble des autres bâtiments en 1999.
Abbaye Notre-Dame de la Couronne (La Couronne) L’abbaye Notre-Dame de La Couronne fut fondée en 1118 sur une petite éminence rocheuse, « La Coronella », au cœur des marais. Ses ruines majestueuses, où se rencontrent styles roman et gothique, témoignent de sa prospérité à l’époque médiévale. Elle accueillit jusqu’à une cinquantaine de chanoines réguliers de l’ordre de Saint Augustin. Après avoir servit de carrière de pierre au début du XIXe siècle, l’abbatiale fut classée au titre des Monuments historiques en 1904. La protection fut étendue à l’ensemble des autres bâtiments en 1999.
Le Belvédère (Angoulême - Ma Campagne) La ville d’Angoulême est bâtie sur un promontoire rocheux à la confluence du fleuve Charente et de la rivière Anguienne. Les pouvoirs religieux (cathédrale) et civils (hôtel de ville, préfecture, palais de justice) sont regroupés sur le « Plateau » qui domine ainsi les vallées d’environ 80 mètres. Au sud, de l’autre côté de l’Anguienne, le plateau de Ma Campagne permet une vue époustouflante sur la cité des Valois.
Le Belvédère (Angoulême - Ma Campagne) La ville d’Angoulême est bâtie sur un promontoire rocheux à la confluence du fleuve Charente et de la rivière Anguienne. Les pouvoirs religieux (cathédrale) et civils (hôtel de ville, préfecture, palais de justice) sont regroupés sur le « Plateau » qui domine ainsi les vallées d’environ 80 mètres. Au sud, de l’autre côté de l’Anguienne, le plateau de Ma Campagne permet une vue époustouflante sur la cité des Valois.
Château de L’Oisellerie (La Couronne) Probable ancien relais de chasse - comme l’indique son nom faisant référence à la fauconnerie - le château, construit entre le début du XVIe siècle et le premier quart du XVIIe siècle par la famille Calluau, est un bel et rare exemple d’architecture renaissance en Angoumois. La porte fortifiée à l’est de la cour date des années 1570 ainsi qu’une partie de l’aménagement des jardins. Au milieu du XVIIIe siècle, le château fut restauré et mis au goût du jour par la famille Maulde. Il a abrité le Centre départemental de documentation pédagogique de la Charente (ministère de l’Éducation nationale) jusqu’en juin 2023.
Château de L’Oisellerie (La Couronne) Probable ancien relais de chasse - comme l’indique son nom faisant référence à la fauconnerie - le château, construit entre le début du XVIe siècle et le premier quart du XVIIe siècle par la famille Calluau, est un bel et rare exemple d’architecture renaissance en Angoumois. La porte fortifiée à l’est de la cour date des années 1570 ainsi qu’une partie de l’aménagement des jardins. Au milieu du XVIIIe siècle, le château fut restauré et mis au goût du jour par la famille Maulde. Il a abrité le Centre départemental de documentation pédagogique de la Charente (ministère de l’Éducation nationale) jusqu’en juin 2023.
Lafarge (La Couronne) La cimenterie Lafarge s’implanta en 1928 à côté de l’ancienne abbaye de La Couronne, dans une commune industrialisée depuis l'installation au milieu du XIXe siècle de nombreux moulins papetiers. La cimenterie recruta massivement. La Couronne connut alors un formidable coup d’accélérateur économique et démographique. En 2016, l’extinction du four de la cimenterie a tourné une page de l’histoire industrielle de La Couronne. En entrée de ville se dresse désormais le défi d’une reconversion urbaine de grande ampleur.
Lafarge (La Couronne) La cimenterie Lafarge s’implanta en 1928 à côté de l’ancienne abbaye de La Couronne, dans une commune industrialisée depuis l'installation au milieu du XIXe siècle de nombreux moulins papetiers. La cimenterie recruta massivement. La Couronne connut alors un formidable coup d’accélérateur économique et démographique. En 2016, l’extinction du four de la cimenterie a tourné une page de l’histoire industrielle de La Couronne. En entrée de ville se dresse désormais le défi d’une reconversion urbaine de grande ampleur.
CARAVANE 5
Chemin de la Coulée Verte (Saint-Yrieix sur Charente) La Communauté d’agglomération de GrandAngoulême a aménagé cette voie douce dédiée aux piétons et aux cyclistes le long du fleuve Charente en 1997. Longue d’une vingtaine de kilomètres, du plan d’eau de Saint-Yriex sur Charente jusqu’à Nersac, elle traverse Angoulême. La balade emprunte une partie de l’ancien chemin de halage qui permettait la traction humaine ou animale des gabares (bateaux à voiles à fond plat et mât rétractable) remontant le fleuve au XVIIIe et au XIXe siècle.
Chemin de la Coulée Verte (Saint-Yrieix sur Charente) La Communauté d’agglomération de GrandAngoulême a aménagé cette voie douce dédiée aux piétons et aux cyclistes le long du fleuve Charente en 1997. Longue d’une vingtaine de kilomètres, du plan d’eau de Saint-Yriex sur Charente jusqu’à Nersac, elle traverse Angoulême. La balade emprunte une partie de l’ancien chemin de halage qui permettait la traction humaine ou animale des gabares (bateaux à voiles à fond plat et mât rétractable) remontant le fleuve au XVIIIe et au XIXe siècle.
Fontaine des Pots (Saint-Yrieix sur Charente) Jusqu’au milieu du XXe siècle, la culture du chanvre était très développée en Angoumois. La plante était cultivée pour sa tige qui fournissait une excellente fibre textile : la filasse, utilisée pour la confection de solides tissus. Pour l’extraire, il fallait procéder au rouissage, c’est à dire au trempage des tiges dans des pots immergés dans l’eau pendant plusieurs jours. En raison de son odeur nauséabonde due au pourrissement de l’écorce, cette activité était souvent pratiquée dans des lieux isolés comme ici, à la fontaine des Pots.
Fontaine des Pots (Saint-Yrieix sur Charente) Jusqu’au milieu du XXe siècle, la culture du chanvre était très développée en Angoumois. La plante était cultivée pour sa tige qui fournissait une excellente fibre textile : la filasse, utilisée pour la confection de solides tissus. Pour l’extraire, il fallait procéder au rouissage, c’est à dire au trempage des tiges dans des pots immergés dans l’eau pendant plusieurs jours. En raison de son odeur nauséabonde due au pourrissement de l’écorce, cette activité était souvent pratiquée dans des lieux isolés comme ici, à la fontaine des Pots.
Passerelle (L’Houmeau - Angoulême) La passerelle piétonne de Bourgines relie depuis 1949 l’île du même nom à la rive gauche de la Charente. Elle offre un panorama unique sur le quartier de L’Houmeau, l’un des plus anciens faubourgs d’Angoulême né du développement du port fluvial dès le XIIIe siècle. Au second plan, le promeneur découvre le Plateau, centre historique de la ville.
Passerelle (L’Houmeau - Angoulême) La passerelle piétonne de Bourgines relie depuis 1949 l’île du même nom à la rive gauche de la Charente. Elle offre un panorama unique sur le quartier de L’Houmeau, l’un des plus anciens faubourgs d’Angoulême né du développement du port fluvial dès le XIIIe siècle. Au second plan, le promeneur découvre le Plateau, centre historique de la ville.
Pigeonnier ( La Grange à l’Abbé - Saint-Yrieix sur Charente) Ce domaine seigneurial appartenant à l’abbaye de Saint-Cybard d’Angoulême avait le privilège de posséder un imposant pigeonnier du XVIIIe siècle. Les oiseaux étaient élevés pour la consommation mais aussi pour leur fiente, excellent engrais naturel. D’un diamètre de 12 mètres, il abritait 2 700 boulins (nichoirs) ! Sa toiture et sa charpente se sont effondrées dans les années 1980. En 2022, le site a été retenu pour bénéficier des fonds de la Mission patrimoine, confiée à Stéphane Bern, pour sa restauration.
Pigeonnier ( La Grange à l’Abbé - Saint-Yrieix sur Charente) Ce domaine seigneurial appartenant à l’abbaye de Saint-Cybard d’Angoulême avait le privilège de posséder un imposant pigeonnier du XVIIIe siècle. Les oiseaux étaient élevés pour la consommation mais aussi pour leur fiente, excellent engrais naturel. D’un diamètre de 12 mètres, il abritait 2 700 boulins (nichoirs) ! Sa toiture et sa charpente se sont effondrées dans les années 1980. En 2022, le site a été retenu pour bénéficier des fonds de la Mission patrimoine, confiée à Stéphane Bern, pour sa restauration.
CARAVANE 6
Lavoir de Magnac (Magnac sur Touvre) Le lavoir est situé en contrebas de l’église Saint-Cybard, en bord de Touvre. La rivière prend sa source dans la commune voisine de Touvre et se jette dans la Charente à Gond-Pontouvre.  La plupart des lavoirs ont été construits à partir de 1832, date d’une terrible épidémie de choléra en France, afin d’assurer le lavage du linge dans de bonnes conditions d’hygiène. Ancien et important lieu de convivialité féminine, le lavoir est ici couvert.
Lavoir de Magnac (Magnac sur Touvre) Le lavoir est situé en contrebas de l’église Saint-Cybard, en bord de Touvre. La rivière prend sa source dans la commune voisine de Touvre et se jette dans la Charente à Gond-Pontouvre. La plupart des lavoirs ont été construits à partir de 1832, date d’une terrible épidémie de choléra en France, afin d’assurer le lavage du linge dans de bonnes conditions d’hygiène. Ancien et important lieu de convivialité féminine, le lavoir est ici couvert.
Papeterie de Veuze (1) (Magnac sur Touvre) Cette usine à papier est construite en 1828 par Callaud Belisle en agrandissant un logis du XVIIIe siècle et en creusant un nouveau canal d'amenée vers le moulin. Elle devient alors la première usine à papier dite mécanique de la Charente par l’installation d’une machine à papier en continu permettant la réalisation de rouleaux de papier et non plus de simples feuilles séparées.
Papeterie de Veuze (1) (Magnac sur Touvre) Cette usine à papier est construite en 1828 par Callaud Belisle en agrandissant un logis du XVIIIe siècle et en creusant un nouveau canal d'amenée vers le moulin. Elle devient alors la première usine à papier dite mécanique de la Charente par l’installation d’une machine à papier en continu permettant la réalisation de rouleaux de papier et non plus de simples feuilles séparées.
Papeterie de Veuze (2) (Magnac sur Touvre) Une description de 1900 mentionne que la papeterie dispose de trois turbines hydrauliques, une machine à vapeur, un lessiveur, une chaudière et une machine à papier à table plate. En 1902, l'affaire est reprise par la famille Dubois. On y fabrique alors du papier à cigarette, du papier carton et du papier d’écriture.
Papeterie de Veuze (2) (Magnac sur Touvre) Une description de 1900 mentionne que la papeterie dispose de trois turbines hydrauliques, une machine à vapeur, un lessiveur, une chaudière et une machine à papier à table plate. En 1902, l'affaire est reprise par la famille Dubois. On y fabrique alors du papier à cigarette, du papier carton et du papier d’écriture.
Papeterie de Veuze (3) (Magnac sur Touvre) Dans les années 1950, la papeterie commence à utiliser de vieux papiers pour faire de l'emballage. Quatre machines à papier se succèdent ou fonctionnent parallèlement entre les années 1960 et 2000. Vers 1970, la fabrication cesse dans les anciens ateliers et une nouvelle unité de production de papier de récupération est construite. L’usine ferme ses portes en 2011, entrainant 91 licenciements.
Papeterie de Veuze (3) (Magnac sur Touvre) Dans les années 1950, la papeterie commence à utiliser de vieux papiers pour faire de l'emballage. Quatre machines à papier se succèdent ou fonctionnent parallèlement entre les années 1960 et 2000. Vers 1970, la fabrication cesse dans les anciens ateliers et une nouvelle unité de production de papier de récupération est construite. L’usine ferme ses portes en 2011, entrainant 91 licenciements.
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